La bouche du juste annonce la sagesse,
et sa langue proclame la justice.
La loi de son Dieu est dans son cœur,
ses pas ne chancelleront pas.
Alleluia
C’est avec ces mots prophétiques que nous vous présentons la première pièce de notre enregistrement.
Dans la littérature, les motets de Bruckner sont souvent définis comme le «jardin secret» du compositeur. Ils couvrent, esthétiquement parlant, toute sa carrière créatrice.
L’écriture personnelle de Bruckner viendra équilibrer les influences reçues de J.S. Bach et de F. Mendelssohn avec un langage harmonique manifestement hérité de R. Wagner et du post-romantisme.
Un parfum modal quelque peu mystérieux, une écriture à la transparence quasi palestrinienne, la qualité du contrepoint, l’écriture fuguée et l’apaisement du «Alleluia» révèlent les qualités indéniables de cette partition plutôt méconnue.
F. Verbrugge